Les bons réflexes en prévention
Si prévenir plutôt que guérir est d’abord une
démarche personnelle pour rester en bonne santé,
cela contribue aussi au bon fonctionnement du
système de santé.
Comment ? Une bonne hygiène de vie, un suivi
régulier de sa santé et la réalisation des examens
recommandés permettent d’éviter l’apparition de
certaines maladies ou de les détecter au plus tôt.
Un comportement vertueux contribue à une meilleure santé et moins de consultations
d’urgence, d’hospitalisations et de prises en charge
médicales lourdes. Il existe des gestes simples pour
mieux prendre soin de sa santé. Voici quelques
réflexes à adopter !
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Manger équilibré, bien dormir, pratiquer une activité physique régulière, respecter les gestes barrières, prendre soin de sa santé, c’est évidemment adopter ces habitudes de vie reconnues pour leurs effets bénéfiques mais c’est aussi consulter sans attendre des symptômes inquiétants.
Tout comme un suivi régulier est prévu pour les enfants de la naissance à l’âge de 16 ans, la réalisation de bilans à certaines périodes clés de la vie est recommandée : entre 18-25 ans, entre 45-50 ans, entre 60-65 ans et entre 70-75 ans.
Le dispositif « Mon bilan prévention » vous permet d’échanger avec un professionnel de santé (médecin, pharmacien, infirmier ou sage-femme) sur vos habitudes de vie et les sujets qui vous préoccupent. Ensemble, vous pourrez décider d’actions favorables pour améliorer votre bien-être physique, mental ou encore social. Mon bilan prévention est pris en charge à 100 % par l’Assurance Maladie.
Bon à savoir
Des dispositifs sont proposés par l’Assurance Maladie pour vous permettre de réaliser ce suivi, sans frais pour vous ni avance de frais.- Les rendez-vous de prévention M’T dents dès l’âge de 3 ans et jusqu’à l’âge de 24 ans. À partir de 2025, ces rendez-vous de prévention seront désormais offerts tous les ans par l’Assurance Maladie et votre mutuelle.
- Un examen de prévention santé pris en charge à 100 % est proposé aux plus de 16 ans dans les centres d’examens de santé de l’Assurance Maladie.
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Le cancer du sein, le cancer du col de l’utérus et le cancer colorectal sont les 3 cancers les plus fréquents en France. Plus ils sont détectés tôt, plus les chances de guérison sont élevées. En effet, quand ils sont détectés tôt, le cancer du sein et le cancer colorectal guérissent dans 9 cas sur 10. On sait aussi que 90 % des cancers du col de l’utérus pourraient être évités grâce au dépistage.
En France, des programmes de dépistages organisés existent pour ces 3 cancers.
- Le dépistage du cancer du col de l’utérus, c’est tous les 3 ans pour les femmes de 25 à 30 ans et tous les 5 ans pour les femmes âgées de 30 à 65 ans. Ce dépistage s’adresse également aux femmes vaccinées contre les papillomavirus humains.
- Le dépistage du cancer du sein, c’est une mammographie tous les 2 ans pour toutes les femmes de 50 à 74 ans qui ne présentent ni symptôme, ni facteur de risque particulier.
- Le dépistage du cancer colorectal est un test à réaliser tous les 2 ans pour tous les hommes et les femmes âgés de 50 à 74 ans et qui ne présentent ni symptôme, ni facteur de risque particulier.
Si vous êtes dans les tranches d’âges concernées, vous pouvez vous renseigner sur ameli.fr et en parler à votre médecin au cours de votre prochain rendez-vous ! Concernant spécifiquement le dépistage organisé du cancer colorectal, vous pouvez également en parler à votre pharmacien.
Pour en savoir plus -
La vaccination permet de se protéger soi-même mais aussi sa famille et son entourage de nombreuses maladies. Encore faut-il savoir quand la faire ou la renouveler.
On vous explique…La vaccination est un moyen de se protéger contre certaines maladies infectieuses dues à des microbes (bactéries ou virus) qui peuvent avoir des conséquences graves sur la santé. La vaccination vous protège à titre individuel de ces maladies, et permet également de protéger les populations entières. Grâce à une bonne couverture vaccinale, en France, de nombreuses maladies sont devenues rarissimes bien qu’elles soient très contagieuses. Les personnes vaccinées agissent comme des barrières qui empêchent les microbes de passer d’un individu à l’autre. C’est de cette façon que la variole a été éradiquée de la surface du globe : aujourd’hui, plus besoin de se vacciner contre la variole, car ce virus a totalement disparu.
Concrètement, ça démarre dès le plus jeune âge avec 11 vaccins obligatoires pour lutter contre des maladies qui peuvent être graves, comme la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, la rougeole, la rubéole ou la méningite…
Ils doivent être réalisés à des âges précis entre 2 et 18 mois. Certains doivent ensuite faire l’objet de rappels à partir de 6 ans puis régulièrement jusqu’à la fin de la vie car les défenses immunitaires doivent être réactivées pour être efficaces. C’est le cas pour les vaccins contre le tétanos, la polio ou la diphtérie par exemple.D’autres vaccins sont également recommandés pour se protéger contre la gastro-entérite du nourrisson à rotavirus, la tuberculose, l’hépatite A, les papillomavirus humains, le zona, la varicelle ou encore la grippe et le Covid-19. Retrouvez toutes les informations sur les vaccins recommandés et les personnes concernées sur ameli.fr.
Bon à savoir
Vérifiez avec votre professionnel de santé si vous êtes à jour de vos vaccinations. Sinon il vous proposera de les mettre à jour et, contrairement aux idées reçues, il n’est pas nécessaire de tout recommencer si l’on a oublié un ou plusieurs rappels. Il suffit simplement de reprendre la vaccination au stade où elle a été interrompue.Téléchargez le calendrier simplifié pour ne pas en oublier
Attention, ces vaccinations sont propres à la situation du territoire hexagonal. Si vous habitez en Outre-mer ou en cas de voyage à l’étranger, il existe encore des maladies mortelles qui circulent dans d’autres pays comme la fièvre jaune, l’hépatite A ou encore la typhoïde. Renseignez-vous sur la situation sanitaire du pays et sur les vaccinations obligatoires ou recommandées et pensez qu’il y a des délais à respecter avant de pouvoir partir.
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Si vous souhaitez réduire ou arrêter votre consommation de tabac, alcool, ou mettre fin à une autre addiction, vous pouvez en parler à votre médecin ou à un professionnel de santé compétent, il peut vous aider. Concernant spécifiquement l’arrêt du tabac, votre médecin, infirmier, sage-femme, masseur-kinésithérapeute ou chirurgien-dentiste peut vous prescrire des substituts nicotiniques et vous accompagner pour arrêter. Ces substituts nicotiniques seront alors remboursés par l’Assurance Maladie et pourront prendre la forme de patchs, pastilles, spray, etc.
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Les bonnes pratiques en matière de prévention
- Prendre des rendez-vous médicaux aux âges clés de la vie pour faire le point sur ma situation.
- Vérifier que je suis à jour de mes vaccinations et faire les vaccins et rappels recommandés.
- Réaliser les dépistages des cancers pour les prévenir et les détecter le plus tôt possible.
- Faire le point sur mes addictions et amorcer une démarche d’arrêt.
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